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C'était une forêt sans fin, sans limites. Une fine brume flottait doucement, tandis que les rayonns dorés de l'aube traversaient les feuilles luxuriantes pour venir se poser sur le sol couleur d'émeraude.
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Madeleine tenait à cet instant un chien – Dietrich, en effet – tandis qu'elle avançait tranquillement sur le chemin. La jeune fille aux cheveux d'or traversait la forêt d'un pas léger au milieu des arbres immenses, se déplaçant avec l'élégance et la délicatesse d'un cygne.
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« Encore heureux, c'est Madeleine. Ça aurait été cette sorcière de Nottfriga, elle m'aurait sûrement forcé à marcher, ou même utilisé sa magie pour me faire courir. Cet endroit n'est pas fait pour les chiens – ni pour les hommes ordinaires, d'ailleurs. Aucune trace de chemin, que des arbres... Ah, ce serait parfait si Madeleine pouvait continuer à me porter comme ça... » L'esprit à ses pensées, Dietrich regardait Madeleine.
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La lumière de l'aube naissante dansait sur le visage de la jeune fille, dont les traits n'avaient rien à envier à n'importe quelle fille de haute naissance. Une peau couleur d'albâtre et des yeux doux lui conféraient une apparence délicate et fragile, semblable à l'éphémère rosée du matin naissant sur les pétales des fleurs.
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« Madeleine a la peau si blanche... Plus que celle de n'importe quelle fille de l'aristocratie que j'aie pu voir », pensait Dietrich en l'observant.
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« Laisse-moi te raconter une histoire. L'histoire de ma mort », fit soudain Madeleine. |