De tout temps le monde entier s'est retrouvé au Port de Liyue, à la grande fierté de la cité. Des pays étrangers maints trésors trouvèrent ainsi un nouveau foyer. Cette lance à la lame en croissant de lune est longue et fine comme une aiguille. Que son utilisateur ne s'attarde point sur ce design quelque peu particulier ; il s'agit d'une arme étonnante. Certains artistes martiaux des régions extérieures à Liyue sont devenus maîtres dans l'art de la surprise et de la ruse. Cette arme a été conçue pour mettre à profit les défauts dans la défense de l'adversaire ; elle est ainsi capable de se glisser à travers les fentes d'une armure. Sa créatrice aurait, dit-on, été capable de visualiser les défauts dans la cuirasse de toute vie. Comme mue par quelque pouvoir mystique, l'arme s'élançait de ses mains vers les faiblesses de l'ennemi. « Peut-être que tout être attend la mort ? » En ces termes parlait sa créatrice, qui était capable de trouver les faiblesses chez n'importe qui, mais qui elle-même n'en présentait aucune. Mais en trouvant la musique, elle trouva l'amour ; et en l'amour, elle trouva son talon d'Achille. Et c'est seulement lorsque la douleur de la fin transperça son cœur que la jeune sorcière réalisa : « La faiblesse vient de la crainte de la mort ; et la crainte de la mort surgit lorsque l'on s'est attaché. » « Comme j'aimerais pouvoir revoir ce voleur qui ne peut être attrapé ni tué ! » « Et comme j'aimerais entendre à nouveau sa chanson... Si je survis, je lui... »