Le voyageur prit cette couronne en bois de saule avec lui avant de partir. Elle lui permettait de se souvenir de son amante dont la vie a été emportée comme un pissenlit par une douce brise. Lui, lyriste vagabond, s'était épris de cette jeune femme d'une contrée vinicole, prisonnière de la noblesse locale. Pour une raison qu'il ignorait, « Voir votre sourire ferait de moi le plus heureux des hommes. » « Je ne l'ai jamais vu depuis notre première rencontre... » « Je briserai les chaînes qui vous retiennent captive. » « Quand ce jour viendra, j'espère qu'un sourire pourra enfin se dessiner sur vos lèvres. » « Merci. J'apprécie votre gentillesse. » Ces paroles, aussi belles furent-elles, étaient seulement celles d'un chanteur...